lomedy
Déblatérations insensiques
Samedi 2 mai 2015 à 15:33
En jeune cotylédon, je commence ma vie,
Nouvelle foliaison, caduque, qui grandit.
Sur mon unique pied, ma tige, accrochée,
À la branche de mon père, arbre vert de forêt.
Du bourgeon que je suis se développera
Par mes nervures veineuses qui me lient à tes bras,
Un limbe vert et lisse, rôle photosynthétique
Transformant la lumière en source énergétique.
Je t'habille et te pare, tout comme mes semblables.
Nous chantons tel un choeur, bel instrument du vent,
Et se joignent à nous, moineaux, pies et bruants,
Pour faire danser les branches de ta splendeur, Erable.
Arborer les couleurs que nous offrent les saisons,
Vert, orange, rouge et jaune, et puis enfin marron.
Et mourrir en automne, en décomposition
Pour une seconde vie, bien plus bas, plus profond.
Près de toi j'ai grandi, vécu, tu m'as nourri
Mais il est temps pour moi de poursuivre ma vie,
Me détacher de toi malgré ce temps passé
À présent à tes pieds, nouveau rôle m'est donné.
Samedi 2 mai 2015 à 15:17
Autour du feu nous observons les flammes
Qui lèchent l'air et le prive de son âme
Danse les flammes et réchauffent la nuit
De leur lueur vive sur nos êtres endormis
Rappelle-toi la nature, tes ancêtres et ce monde, tel qu'il était
Mais quelque part ce souvenir te gène, dans tes veines
Tu ressens la puissance de c'que ça a été
Vivre l'essence même de nos êtres
Dans tes gènes, les anciens ont gravés leur mémoire
De la nature de l'homme et des primaires devoirs
Lis dans le feu le moindre de leurs mots
Et sculpte dans la fumée en retour le nouveau
Rappelle-toi la nature, tes ancêtres et ce monde, tel qu'il était
Mais quelque part ce souvenir te gène, dans tes veines
Tu ressens la puissance de c'que ça a été
Vivre l'essence même de nos êtres
Qui lèchent l'air et le prive de son âme
Danse les flammes et réchauffent la nuit
De leur lueur vive sur nos êtres endormis
Rappelle-toi la nature, tes ancêtres et ce monde, tel qu'il était
Mais quelque part ce souvenir te gène, dans tes veines
Tu ressens la puissance de c'que ça a été
Vivre l'essence même de nos êtres
Dans tes gènes, les anciens ont gravés leur mémoire
De la nature de l'homme et des primaires devoirs
Lis dans le feu le moindre de leurs mots
Et sculpte dans la fumée en retour le nouveau
Rappelle-toi la nature, tes ancêtres et ce monde, tel qu'il était
Mais quelque part ce souvenir te gène, dans tes veines
Tu ressens la puissance de c'que ça a été
Vivre l'essence même de nos êtres
Samedi 2 mai 2015 à 15:00
Mauvaise nouvelle ce matin,
Seule dans le lit au réveil,
De la monnaie sur la moquette
Morose je me rappelle la veille.
Mot rose oui, il avait reçu,
D'un mot d'elle il s'en est allé
Maudite, je l'ai laissé filé
Jolie fille il a préféré.
Il m'a menti un bon moment
Puis moqueur il m'a insulté
Un maux au coeur de la morue
Moi qui ai fini dans la rue.
Je sens encore cette même odeur
D'heure où encore, je l'aime autant
Au temps que je dois m'octroyer
Pour modifier mes sentiments
Moviette dois-je encore morfler
Et penser qu'aux mots "bon vieux temps"
Un seul mot pour m'honorer
Et un autre pour fuir à temps.
Lundi 20 mai 2013 à 21:32
Je m'envole en une brise au dessus des maisons,
Chemin de fer d'une feuille tout au long des saisons,
Sèche les larmes d'une fillette que sa mère a quitté,
Je m'engouffre en silence dans toutes ses vies froissées.
Je génère le son des grains de sable qui roulent,
Des bruissement de feuilles aux clapotis des vagues.
Je siffle dans les arbres, murmure dans les plaines,
Tous les jours je chemine en colère ou en peine.
Pour guider les nuages,
Vers de nouvelles terres,
Ondulant par bourrasques
Les joies et les misères.
En asséchant les larmes
De la terre et du ciel,
Je suis d'humeur ventueuse
Mouvement caractériel.
Au fil des latitudes je m'anime à ma guise,
Tantôt chaud, tantôt froid caresse par mon emprise.
Ou froissant en frisson par mon souffle invisible,
Par rafales et bourrasques empreinte indélébile.
Tourbillon de pensées et par ma démeusure
J'ondule l'envolée en créant ces césures.
Quelque soit mon humeur, mon voyage éternel
Chemine en une brise présence perpétuelle.
Pour guider les nuages,
Vers de nouvelles terres,
Ondulant par bourrasques
Les joies et les misères.
En asséchant les larmes
De la terre et du ciel,
Je suis d'humeur ventueuse
Mouvement caractériel.
Vendredi 28 septembre 2012 à 18:53
L'émotivité, elle nous prend, elle nous étrangle, elle nous fait avancer comme elle nous freine, elle nous fait vivre comme elle nous paralyse. Elle nous fait perdre le contrôle, en bien comme en mal. Il nous faut la gérer, ce qui semble ironique au vu de sa définition même. Comment dire stop à l'émoi, comment freiner nos émotions alors qu'elles nous rendent humain, font partie intégrante de notre essence. Perverties par le jugement, elles peuvent nous enfoncer dans l'inactivité, l'inaptitude erronée ; ou nous pousser au-delà de nos limites. L'émotivité est essentielle, comment se passer de l'essentiel ? On ne peut lui tourner le dos, malgré ces "défauts" qu'il nous faut tourner en positif. Il faut la manipuler, s'en servir comme atout, la transformer en " + " et non en " - " .
Des ondes sur lesquelles il nous faut travailler, une équation dont il faut changer la polarité par des calculs raisonnés et réfléchis ; parfois complexes, parfois aussi simple qu'une multiplication par " -1 ". L'émotivité réduite en un système binaire, en dipôle dans lequel l'électricité passe dans le bon sens pour éviter les courts-jus dans le circuit de nos vies, les pétages de plombs, l'explosion sous l'apport d'énergie trop importante qui pourrait pourtant allumer tellement d'ampoules, générer tellement de lumière, faire fonctionner la magnifique machine qu'est l'être humain dans toute sa complexe splendeur. Électriciens, physiciens de nos émotions, nous les approprier complètement pour rendre nos vies plus belles, nos actions et projets plus aboutis et plus grands, développer nos capacités et l'étendus de nos vies.