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Déblatérations insensiques

Samedi 24 avril 2010 à 0:11

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Envie de me sentir libre… Je divague simplement, de pensées à pensées, c'est le début de la liberté. Commencer à ne plus maîtriser les idées qui nous traversent, les écouter toutes avec la même intensité, les mettant sur un pied d'égalité, les regarder passer, leur sourire gentiment, les exprimer sur une page, pourquoi pas, ou juste les évoquer sans pour autant les détailler. Tout d'abord, elles sont très nombreuses, elles se mélangent, on ne peut toutes véritablement les comprendre, mais à mesure que la liberté et l'acceptation de cette soudaine liberté s'installe, elles prennent un rythme plus lent, cessent de courir en tout sens, et marche lentement, prenant le temps de s'exprimer au mieux, de s'expliquer, de nous charmer... Les souvenirs prennent part à ce ballet d'idées, de pensées. Au lieu de quelques flashs intempestifs, ils se développent en véritables court-métrage. Nous partons alors encore plus profond dans nos pensées, donnant plus d’espaces à leurs libertés, plus d’attention à chacune d’elles jusqu’à ce qu’elles nous inonde et nous noient de toutes pars.

Dimanche 4 avril 2010 à 0:51

Des frissons, comme un léger vent froid qui joue avec ma peau, une contraction pour se protéger de cette attaque extérieure, comme un réflexe en réponse à l’agitation stimulante externe ; une succession de réflexes, les uns à la suite des autres créant un tremblement court et saccadé. La sensation de vies minuscules à la surface de ma peau comme des milliers d’organismes donnant vie à mes sens. Peu à peu, les muscles plus profond se contractent alors, entraînés par les stimulus de l’épiderme superficiel. Tout mon corps se recroqueville sur lui-même, afin de diminuer la surface de contact de cette agitation extérieure. Les simples frissons se manifestent alors en véritables tremblements, impossibles à arrêter, impossibles à maîtriser. Provoqué par le froid, la fatigue, quelques substances, la peur ou le mal aise, mes dents entament alors ce rythme percussif, si caractéristique. Lorsque ces tremblements sont provoqués par une atteinte intérieure, par une perturbation interne, rien ne peut les arrêter, rien ne peut les faire se calmer, rien ne peut les faire taire, les secousses se font plus ou moins importante, comme des décharges subies par un dipôle branché sous générateur alternatif, mais les périodes sont aléatoires, la fréquence changeante ainsi que l’intensité. Je suis soumise aux décharges de mon cerveau alors désordonné, commandant à mes muscles des contractions répétées, sous l’effet de quelques états plus ou moins bénins.

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