La vie est une entreprise. On la gère comme on peut, avec plus ou moins de stratégie, malgré la crise et l'inflation. Le bonheur coûte cher. Chercher à la diriger, à gérer toutes les parcelles de notre existence, tous les services de notre entreprise. Mais il est parfois indispensable de délaisser, à d'autres responsables (qu'il faut cependant surveiller), des choses ou des personnes de confiances, nous rendant service pour alléger notre tâche, cherchant à nous satisfaire au mieux, pour nous faire plaisir et pour garder sa place, pour avoir une prime ou monter en grade dans notre vie, notre considération. Pour agir au mieux, au sein de notre œuvre que constitue l'édifice construit par le temps et l'expérience, par les échanges avec les autres entreprises, et bien sûr, toujours, l'enrichissement.
Notre entreprise se doit d'être lucrative. L'argent de nos vies se manifeste par l'acquisition d'expériences, de découvertes et de pratiques, nouvelles ou non (initiation ou perfectionnement). Ces gens qui nous aide, pendant qu'on se construit, des êtres ayant un emploi dans nos vies, pour s'alimenter dans la leur. L'impacte qu'ils ont dans notre entreprise doit être clairement défini, par nous, dans un commun accord, de manière claire, sans une ambiguïté susceptible de générer une mascarade, une trahison amenant à la faillite de notre vie ou d'une parcelle de celle-ci.
Parfois, faute de connaissance, faute de force ou de temps, faute d'attention nécessaire, nous sommes même obligé de sous-traiter des services de la boite, besoin qu'on s'occupe de certaines choses à notre place, sans cependant baisser notre garde. La vie, le rythme de la société, nous pousse à sous-traiter certaines actions à d'autres entreprises plus compétentes, plus enclin à nous aider. Ces services là ne sont plus vraiment de notre ressort, on peut juste observer les résultats obtenus, la pertinence des rendements et la qualité du travail accompli, à court, moyen et long terme et il faut payer pour y avoir accès. Il tient alors à nous, une fois la tâche accomplie si il faut ou non, changer de sous-traitant. On se retrouve alors seulement juge et spectateur, non plus acteur de parcelles de notre vie. On commente l'aboutissement qui n'est pas notre, comme le client d'un coiffeur ne peut juger de sa coupe que lorsqu'elle est finie, impuissant, maître de la demande mais non du résultat final, et si le service est mal rendu, le mal est fait, il est trop tard.
Nous, grand PDG de notre vie, nous ne pouvons tout gérer, en tout cas pas si l'entreprise est de grande ampleur, emplie de nombreuses parcelles diverses. Tellement de choses ne dépendent pas que de nous, mais il ne tient qu'à nous de savoir les diriger, de savoir ce que l'on veut pour soumettre à nos employés des directives claires et de savoir les rémunérer en conséquence, pour les encourager à fournir, pour nous comme pour eu, un travail satisfaisant.
Nous grandissons tous et par conséquent, notre entreprise grandis également. Nous passons de T.P.E. à P.M.E. jusqu’aux grandes multinationales, parce que pour ne pas couler, il nous est inévitable de devoir s'améliorer et innover. Plus nous grandissons, plus nous avons de collaborateurs ayant un impact relativement important au sein de l'œuvre, notre entourage est inévitablement impliqué dans notre enrichissement personnel, à l'échelle que nous décidons. La terre est un puzzle de milliers d'entreprises, imbriquées les unes dans les autres, aux activités variables mais les unes ont nécessairement besoin des autres. Des individus occupant un emploi dans une entreprise, pour s'enrichir et avoir les ressources nécessaires pour créer, améliorer et gérer leur propre vie. Le monde se complète, avec des atouts différents, des ressources différentes, et certaines personnes possèdent une meilleure stratégie que d'autres, une meilleure expérience dans leur domaine de prédilection et ont une vie semblant plus "abouti", plus "grande", avec plus d'ampleur et inévitablement plus d'impact sur d'autres vies, d'autres entreprises.
L'essentiel est de se construire une entreprise à notre gout, une vie qui nous convient au mieux, avec l'impact le plus positif possible, un rendement qui nous satisfasse et un enrichissement correcte permettant l'épanouissement nécessaire. Ne pas oublier qu'on est, qu'on l'accepte ou non, PDG, directeur, maître de nos vies.