lomedy

Déblatérations insensiques

Jeudi 25 juin 2009 à 12:12

http://lomedy.cowblog.fr/images/atomeelectrons.jpgIl m’est venu, en cours de chimie organique, la théorie de l’esprit atome soutenu par l’indéniable règle de l’octet. Supposons que nous soyons tous émotionnellement atome, entourés par nos propres électrons. Cela pourrait déjà expliquer la distance de certains individus enfouis sous leurs multiples couches électroniques. Nous savons tous que « l’objectif », le « désir » (si je puis me permettre) de chaque atome est de remplir sa couche externe de délectables électrons étrangers. Ainsi, nous (atome) rencontrons des gens (d’autres atomes entourés de leurs électrons) et nous nous allions avec certains d’entre eux créant une molécule par relation sociale. Certaines personnes sont comparables à des atomes d’hydrogène et respectant la règle du duet, ils n’ont besoin de qu’un seul électron d’une seule personne et sont donc bien vite satisfaits mais changent souvent d’atome relationnel. D’autres ont besoin de bien plus d’électrons pour satisfaire leur couche externe, ils ont besoin d’être très entourés ou d’être avec un atome qui leur donne de nombreux électrons (créant de multiples liaisons covalentes) et sont donc très attachées à celui-ci. Il y a aussi les atomes en recherche d’éventuelles liaisons, réduit à l’état excité d’ion, triste et malheureux d’avoir perdu satisfaction. Et enfin il reste des gens comparables aux atomes naturellement saturés qui n’ont pas besoin qu’on leur apporte un ou plusieurs électrons afin d’être satisfait, ils ne savent qu’en partager ou tout simplement les garder pour soi, ne créant pas de molécule, rester seul…

Jeudi 11 juin 2009 à 19:46

J’aime écrire, tant de choses commencées et jamais achevées…C’est facile de commencer quelque chose, un article, une histoire, une expérience, un chemin, mais il est plus difficile de les finir. Sûrement par peur de ne plus les ressentir. Pas facile de tirer un trait sur quelques choses, une pensée par exemple n’est jamais vraiment finie, l’aboutissement d’un projet peut être source de fierté, mais c’est l’aboutissement d’une longue préparation. Or, tout le plaisir est dans cette préparation, et l’on veut souvent la faire durer. C’est comme quand on lit un livre passionnant, on a envie de continuer, de le lire tout le temps, de connaître la suite, mais quand on se rend compte qu’on arrive à la fin, on freine le rythme de lecture, on ne veut pas quitter cette atmosphère. La difficulté de finir quelque chose vient aussi du fait que la plupart des choses sont liés, qu’une pensée en entraîne une autre, qu’une question en entraîne des centaines d’autres et que dans cette recherche de réponse, il est dur de s’arrêter tant on se sent près du but (alors qu’on s’éloigne en fait, repoussés par d’autres questions). C’est pourquoi je ne pense pas finir cet article, non pas que je ne veuille pas de son achèvement, mais il entraîne tant d’autres raisonnements, tant d’interprétations, tant de complications certes délectables. Je me contenterai donc de partir dans ces quelques délectables potentielles fins à chaque relecture…
http://lomedy.cowblog.fr/images/Croquis2.jpg

Jeudi 11 juin 2009 à 19:33

Comment aborder une chose qui nous parait à l’avance si remarquable. Un moment à passer, d’une durée plus ou moins déterminée, qui possède une date plus ou moins prévue mais indéniablement imminente. Longuement et très intensément imaginé, inventé et réinventé ; comment peut-on l’aborder « pour de vrai » alors qu’on l’a auparavant tant idéalisé ? Et surtout comment la vivre sans être déçu ? Persiste t’il malgré nos rêves, une part de réalisme, de critique, persiste t’il la question « on verra » ? Soit l’évènement est planifié mais plus ou moins prévisible dans les faits, on s’imagine juste alors que ça promet d’être génial, l’éclate, l’apogée. Soit l’évènement est extrêmement prévisible (bien qu’il reste toujours une part d’inconnu, ce sont les « aléas du direct ») et dans ce cas, l’expérience nous dit que ça ne se passera pas comme prévu, mais l’espoir et le rêve persiste. Il y a aussi le cas où l’évènement est décrit par d’autres personnes enjouées qui en font un pamphlet l’idolâtrant, une apologie, ruinant le peu de réalisme qui nous restait…Nous vivons tous dans l’attente de quelque chose, et ce quelque chose nous promet à tous d’être superbe, bien que ce ne soit pas forcément le cas.

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