Le grand n'importe quoi, tel une folie non refoulée, un instant de totale délire affirmé et surtout l'envie d'extérioriser cette folie, non pas pour s'en débarrasser mais pour la faire partager. Des termes inconnus, des visions absurdes, des attitudes anormale (ou immorale?). Des phrases dépourvues de tout sens et de toute logique, d'une puissante inutilité et cette passion exprimée absolument pas transmise. Juste des mots et des gestes, des faits et des attitudes qui prenne une drôle d'importance tandis qu'elle devraient être ignorées. Seul dans son trip, abandonné de tous mais tellement enjoué. Ainsi que ces mots sont appliqué au travers d'un écran, ne portant à première vue aucun intérêt, n'ayant au début que le but de me distraire, mais prenant peu à peu bien plus d'importance, allant jusqu'à susciter un sourire, décoché un regard, déclancher une profonde exaspération. Tandis que je suis perchée, non sous l'effet de quelques drogues illicites mais sous la drogue de la vie, je vogue à mes pensée illogiques et improbables. Assouvissant l'envie de m'exprimer, à mon aise, quoi que vous en, pensiez. Un texte bien rationnel pour un titre bien débile. Vais-je me permettre de divaguer sur un pot de fleur bleu qui a perdu sa souris et qui chante à travers la cuisine son éternelle déception sur l'air de la Carioca ? J'énonce ainsi son incrédibilité face aux couverts et aux assiettes fort bien ordonnés, tel des petits poids carnivores. L'aspect très animal de la scène annonce une grande boucherie, je vous l'accorde. Mais les poussins sont loin, tout comme les nains et leurs confrères sont couchés, ils ont la crève, je vous raconte pas. Tandis que je vous baratine, les œufs cuisent sur le barbecue et je n'ai toujours pas trouvé la fin de l'histoire. Par le regard défaits des lecteurs ayant tenu jusqu'ici, je remarque que certains ont totalement décrochés, ne suivant absolument plus le fil d'Arielle. Vous étiez entrain de lire les mots de la phrase précédente sans vraiment cherché de lien, en séparant limite chaque lettre de ses copines. Mais il a suffit de la phrase précédente pour retrouver, par fierté, la concentration nécessaire pour continuer, alors tout va très bien !

http://lomedy.cowblog.fr/images/22430220491.jpg