lomedy

Déblatérations insensiques

Samedi 30 mai 2009 à 20:19

Bon ben puisque t'es pas la, jvais m'occuper toute seule avec un super long monologue !
alors tu préfères une histoire ou une blague ?
- euh une histoire, j'ai du mal à m'endormir le soir
- une histoire de princesse ?
- non de gros motard qui roulent en harley !
- oula euh... ok
alors c'est l'histoire d'un gros motard qui roulait en harley dans son manteau en cuir (vois le cliché) et puis il rencontre un mec en scooter
et il fait genre, "ouai t'es trop nul, c'est trop la honte de rouler en scout" et le mec lui dit "c'est la tehon de rouler en harley" alors le mec tout de cuir vêtu lui casse la gueule !
- oh ouai c'est trop bien Mélo ! tu racontes trop bien les histoires
puis un stop, il le grille
puis il décide d'aller boire une bière
et va dans un bar
il rentre dans le bar et commande une bière
il la boit, trouve qu'elle a un gout de pisse alors sort sans payer et roule super vachement vite avec sa moto
il écrase aussi un chat sur la route, mais ça, c'est un détail, certes croustillant et saignant (pauvre chat) destiné à faire pleurer les ames sensibles
et euh...
dans sa course pleine de sensations et de vitesse, il renverse une mémé et son caddie
oh zut alors, se dit-il, je m'arrête pour voir si elle va bien, ou je l'achève ?
il fit demi tour, et au moment ou...
...
tu dors ?
- non, continue ! c'est trop bien !!!!!
-ok
alors, au moment ou il s'apprêtait à l'achever de sang froid sous ses pneus lisses
un autre motard lui coupe la route
et l'arrête, mais comme il avait les pneus lisses, il se casse lamentablement la gueule ! alors le motard coupeur de route descend de son bolide trop bien (j'y connais rien mais il est trop bien !)
et dit d'une voix grave et sensuelle mais qui fait peur quand même "on n'écrase pas les mémé sur les passages cloutés, ça salit la route !
je me présente, SuperMotard, ami des motard et de la propreté du réseau routier ! ouaou !
et le harleyeur se relève et offre un verre à SuperMotard mais pas dans le bar de tout à l'heure ou la bière avait un gout de pisse parce que ça craint et en plus il avait même pas payé alors voila après quatre ou cinq verres de vodka (ben ouais faut bien se murger la gueule de temps en temps)
Super Motard prend congé Le harleyeur, se lève en titubant jusqu'a sa moto, tandis que super motard, lui, marchait comme si de rien n'était
il enfourcha sa monture trop gavé super class et prononça en guise d'adieu ce bref discours solennel : je m'en vais accomplir mon devoir, merci pour ces verres et prend garde à respecter la propreté à l'avenir !"
puis il démarre, avec ses 38294 chevaux (ce serai bien hein ??? ^^) a non ça c'était son compteur qui déconne
et puis tout d'un coup, le jeune scooteux de tout à l'heure le pousse, le harleyeur se recasse lamentablement la gueule (ouais il supporte pas l'alcool) et avec toute la bande de pote scooteux lui casse la gueule et pique la moto
triste histoire, triste fin, beaucoup de baston et heureusement, tu t'es déjà endormi
...
si t'ai arrivé jusque là, je te décerne la palme d'or mais t'as par l'air con avec une seule palme à la piscine !
peut-être une autre occasion se présentera pour gagner la deuxième palme !

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Samedi 30 mai 2009 à 20:13

 
Unique parmi tant d'autres. Il était là, m'accompagnant dans toutes les épreuves de la vie lycéenne, me réconfortant au creux de ma main lorsque j'écrivais, m'occupant, virevoltant alors que j'éprouvais un profond ennuis. Plutôt d'un aspect transparent d'extérieur, et d'une silhouette fine et simple, il n'en possédait pas moins un fond sombre, et noir. Il ne fallait pas se fier à ses courbes harmonieuses, en son fort intérieur se tenait un encre puissant et fort, agréable mais tranchant, précis mais autoritaire. Il était mon secrétaire, mon scribe (et c'est une bonne situation ça scribe !), mon greffier, mais aussi mon ami de part son ouverture d'esprit. A ses côtés, je pouvais exprimer ce que bon me semblait et même mal. Il ne me jugeait pas, acceptait mon avis sans rechigner, me laissant même à loisir, user de fautes d'orthographes et de grammaires, pourtant impardonnables. C'est alors que je suis encore dans le deuil, qu'un de ses semblable vient me saluer, flambant neuf. Aucune des morsures discrètes à son arrière, pas de rayures, pas d'écritures effacées par le temps et les expériences, seule une banale ressemblance ; sans les accroches cœurs qui faisait tout le charme de mon tendre amis. Le voila parti, plus de sang noir en son intérieur, mon regard se pose une dernière fois sur sa dépouille inerte et je me lève. Je ne prendrai pas un autre stylo, pas avant d'avoir fini son deuil.
 
 
Vous, professeurs qui m'accusez de ne plus écrire, foutez-moi la paix, je suis en deuil de mon stylo décédé, et vous en êtes en grande partie la cause.

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