lomedy

Déblatérations insensiques

Vendredi 15 mai 2015 à 21:51

http://lomedy.cowblog.fr/images/selibererdesancetres300x219.png

Affligée par la lassitude du monde
Les gens pressés ne perdent pas une seconde
Ils se plaignent de la misère de leur vie
Rêvent de fuites vers d'autres paradis

Enfermés dans leur monde, piège du quotidien
Ils n'osent pas franchir les barrière du demain
Planifiée, leur vie est calculée
Pas un instant, ne sera gâché.

Mais ils brûlent, leur liberté se consume !
La beauté leur passe sous le nez
Dans leur courses, ils se noient, ils s'étouffent
Regardez juste le soleil briller

Se cacher derrière des complaintes
Déresponsabiliser ses craintes
Feindre de ne pouvoir rien faire
Le choix, oserez-vous le faire ?

Il n'y a pas d'interdit, que l'envie
Le courage d'affronter ses défis
Arrêtez les excuses, les victimes qui accusent
Agis ou accepte mais assume tes gestes

Ne t'enferme pas dans du "c'est comme ça", ta vie t'appartient, ne tiens qu'à toi de changer les choses. N'apprends pas trop à accuser les coups, ne courbe pas trop l'échine devant l'injustice. Observe, apprends, regarde, comprends ; ne parle pas trop quand tu peux écouter. Ne crois pas savoir, toujours reste aux aguets. L'expérience est la meilleure des connaissances.

Samedi 2 mai 2015 à 15:40

Le conflit con flippant continuellement fliqué, fulgurant de complications fugaces et follement coordonné de combats bas et filés de fougue futile. Il constitue une fillature continue et foisonne de conneries finies créant des fabulations cocasses.


Manie de murmurer mon âme magnanime
Elle m'amuse et m'emmerde en mon armure amer
Mes moments de mal-être, de mouvements m'animent
En masquant même les marques d'amour et de misère.

Samedi 2 mai 2015 à 15:33

http://lomedy.cowblog.fr/images/url3.jpg

En jeune cotylédon, je commence ma vie,
Nouvelle foliaison, caduque, qui grandit.
Sur mon unique pied, ma tige, accrochée,
À la branche de mon père, arbre vert de forêt.

Du bourgeon que je suis se développera
Par mes nervures veineuses qui me lient à tes bras,
Un limbe vert et lisse, rôle photosynthétique
Transformant la lumière en source énergétique.

Je t'habille et te pare, tout comme mes semblables.
Nous chantons tel un choeur, bel instrument du vent,
Et se joignent à nous, moineaux, pies et bruants,
Pour faire danser les branches de ta splendeur, Erable.

Arborer les couleurs que nous offrent les saisons,
Vert, orange, rouge et jaune, et puis enfin marron.
Et mourrir en automne, en décomposition
Pour une seconde vie, bien plus bas, plus profond.

Près de toi j'ai grandi, vécu, tu m'as nourri
Mais il est temps pour moi de poursuivre ma vie,
Me détacher de toi malgré ce temps passé
À présent à tes pieds, nouveau rôle m'est donné.

Samedi 2 mai 2015 à 15:17

Autour du feu nous observons les flammes
Qui lèchent l'air et le prive de son âme
   Danse les flammes et réchauffent la nuit
   De leur lueur vive sur nos êtres endormis

Rappelle-toi la nature, tes ancêtres et ce monde, tel qu'il était
Mais quelque part ce souvenir te gène, dans tes veines
Tu ressens la puissance de c'que ça a été
Vivre l'essence même de nos êtres

Dans tes gènes, les anciens ont gravés leur mémoire
De la nature de l'homme et des primaires devoirs
   Lis dans le feu le moindre de leurs mots
   Et sculpte dans la fumée en retour le nouveau

Rappelle-toi la nature, tes ancêtres et ce monde, tel qu'il était
Mais quelque part ce souvenir te gène, dans tes veines
Tu ressens la puissance de c'que ça a été
Vivre l'essence même de nos êtres


http://lomedy.cowblog.fr/images/url2.jpg

Samedi 2 mai 2015 à 15:00

http://lomedy.cowblog.fr/images/url.jpg
Mauvaise nouvelle ce matin,
Seule dans le lit au réveil,
De la monnaie sur la moquette
Morose je me rappelle la veille.

Mot rose oui, il avait reçu,
D'un mot d'elle il s'en est allé
Maudite, je l'ai laissé filé
Jolie fille il a préféré.

Il m'a menti un bon moment
Puis moqueur il m'a insulté
Un maux au coeur de la morue
Moi qui ai fini dans la rue.

Je sens encore cette même odeur
D'heure où encore, je l'aime autant
Au temps que je dois m'octroyer
Pour modifier mes sentiments

Moviette dois-je encore morfler
Et penser qu'aux mots "bon vieux temps"
Un seul mot pour m'honorer
Et un autre pour fuir à temps.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast