lomedy

Déblatérations insensiques

Lundi 29 juillet 2019 à 11:30

Il était une fois une polonaise frisée qui partait en concert dans le sud de la France. Pour ce faire, elle dû prendre le train (qu'elle faillit louper à cause des trams, mais c'est une autre histoire). Une fois installée dans le train, il roula roula très vite sur ses rails, la pluie lui giflant les vitres, mais cela n'empêchait pas le train d'avancer (on pourrait même croire qu'il aimait ça le coquin). C'est alors que notre coquin-train freina de toutes ses forces car sur la voie, à cause d'un obstacle, il s'arrêta ! Il s'agissait du suicide d'un arbre, couché sur les voies, attristé par la tempête et le désastre écologique de sa pauvre mère la Terre. Il s'était donc couché là, en attendant qu'un train passe, et un train passa et le percute de plein fouet (Vraiment coquin ce train). Alors la petite poloniaise attendit, avec les autres passagers, des nouvelles de ce pauvre arbre. Était-il mort ? Avait-il fait bobo au train-coquin-qui-aime-trop-ca-oh-oui ? Elle attendait, sagement à sa place de savoir si le train repartirai...et dans combien de temps....

http://lomedy.cowblog.fr/images/6718026620401847060830541781267785423257600n.jpg

Samedi 13 juillet 2019 à 21:54

 http://lomedy.cowblog.fr/images/detailbouchecontrebouchemechesdecheveuxblondsamoursensuelnoiretblancmajmajestcom.jpg
Ses lèvres qui veulent embrasser, qui veulent sourire, qui veulent aimer..

Un goût sulfureux et une légère tension ardente
Une langue douce et agile de caresse
Une bouche impatiente de prononcer ses mots

C'est alors qu'une voix, timide et légère
Franchit la porte de cette bouche avide
Tournant dans le palais, son timbre doux s'effile et fuit
A travers ton émail, si fragile

Je regarde tes lèvres, je veux les rencontrer
En apprécier leur goût et leur texture
Tes dents, parfois, les caresses tendrement
Avant que ta langue ne vienne les humecter

Laisse-moi visiter l'autel de tes mots
Pour les sentir mieux que je ne les entends
Pouvoir les cueillir avant qu'ils ne soient prononcés

Que le contact de nos chairs partagent leurs tensions
Tel un courant de frissons qu'on ne peut définir
La douce caresse de ma langue contre la tienne
Me fera te comprendre, m'aide à te ressentir
Comme le catalyseur d'émotions dévoilées

Samedi 13 juillet 2019 à 21:26

     Fiction, friction, quand l'imaginaire se frotte au réel, réveries spontannées dont les acteurs sont des personnages réels. Créer des situations, imaginer les réactions..et la sienne. S'en amuser, s'en emporter, laisser diffuser les émotions générées. C'est tellement bon de ressentir. L'origine de ses émotions sont parfois fabriquées mais elles, sont bel et bien réelles, intenses et physiques. S'amuser à être au plus près de ce que l'on ressent, de ce qui se passe dans le corps. D'écrire l'infinie complexité de la moindre parcelle de son être. Frisson, tiraillement, chaleur, tremblement, contraction, détente, fourmillement, embourbement. Je me sens comme une bombe à retardement de ressentis, de désir, prêt à s'abattre sur le premier qui m'en donnera et qui sera à même de l'acceuillir et de ressentir pleinement.

http://lomedy.cowblog.fr/images/PSX20190713212259.jpg

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast