lomedy

Déblatérations insensiques

Samedi 30 mai 2009 à 20:01

http://lomedy.cowblog.fr/images/1972820457small1.jpg-----Le regard, il peut apaiser comme il peut blesser. Parfois profond, parfois en surface, il transmet des émotions, il met à l'aise ou au contraire installe le gène. Il permet de se faire une première opinion sur quelqu'un, inspire la confiance ou la méfiance. Il est donc primoridial lors d'une rencontre, c'est même le tout premier contact que l'on a avec une personne étrangère ; la première chose que la mère partage avec son nouveau né, le déclancheur de deux futurs amants qui se croisent pour la première fois, le regard interrogateur de quelqu'un qui doute.
-----Puis ensuite il y a le language, la façon de parler, les expressions, les tiques de language, l'expression face à la timidité, ou à la colère. Les mots sont fluides ou saccadés, la voix sûre ou hésitante, le timbre clair ou granuleux. Cela influe selon les humeurs, mais aussi en fonction de nombreux sentiments et de l'atmosphère générale. Il peut apaiser ou intimider, les mots peuvent être crus ou poètiques, les phrases peuvent être riches ou courtes et cela peut indiquer les influances de l'interlocuteur, même parfois ce qu'il apprécie.
-----Il y a aussi les gestes. En mouvements amples ou immobiles, les bras et les mains sont des auxiliaires au language et à la parole, mais ils indiquent aussi notre position par rapport a l'interlocuteur, l'avis et les ressentis sont donc traduisible par l'emplacement du corps et des membres par rapport a l'interlocuteur.
-----Les odeurs sont elles aussi fort remarquable ou au contraire très peu. Tantôt aigre, tantôt douce, on emet toujours un jugement subjectif : soit on aime, soit on aime pas ; mais quand on les sent, il est rare que l'on y soit indifférent. Il arrive aussi de percevoir des odeurs "lentes", généralement difficile a "analyser" ou au contraire des odeurs prenantes, saisissante. Toutes sortes de parfum ajouté cache, se mélange ou accompagne en mettant en valeur les odeurs personnelles (ou animales ^^), comme si l'être humain voulait modifier sa propre odeur ; par honte, par gène ?

... à suivre ... peut-être

Samedi 30 mai 2009 à 19:45

http://lomedy.cowblog.fr/images/1929157197small1.jpgLes étoiles, comme tout autre manificience de la nature, sont pour moi source de fascination. Nombreux sommes nous à les observer, les épier du regard lors de ces nuits au ciel dégagé. Fréquement, le soir, je m'allonge dans mon jardin et je contemple ces points lumineux. Ainsi je regarde le passé, oui, cette idée de regarder en direct le passé dans le présent m'intrigue. Elles sont si loin de nous, leur lumière met tant de temps a nous parvenir. Je suis là, songeuse ; elles m'apportent réconfort, calme et sérénité. Quand vient a passer une étoile filante, je n'ai pas le réflexe de faire un voeux, je ne comprends pas d'où vient cette "tradition". En quoi un "rocher" s'enflammant en entrant dans l'atmosphère peut poter bonheur. Etrangement, lorsque j'observe la nature, il ne me vient pas non plus ce genre de pensées, savoir pourquoi, comment, ça ne m'interresse plus, j'admire simplement cette beauté, et je garde mon innocence et mon ignorance. C'est beau, c'est tout, et ça l'est encore plus si je ne sais pas comment ça marche. Je ne parviens pas à en être blasé. Le vent qui soufle dans les feuilles d'un arbre, que je sens sur mon visage, dans ces moments là, je suis comme envoutée, émerveillée. C'est pourtant d'un banal ! Comme ivre de la nature, je jubile de sentir sa vie, la vie, sur ma peau, dans mes cheveux. Tout ces insectes chatouillants mes bras et mes jambes tandis que je suis étendue dans l'herbe, je me sens ancrée dans cette nature, je ne gène pas la quête de ces êtres, je suis dans leur environnement, j'ai l'impression de cohabiter avec eux dans cette verdure agréable, je suis dans leur dimansion, entre les étoiles et la terre, le vent liant les deux. Et je reste là, heureuse pendant des heures, je ne me lasse pas et si rien ne finit par me ramener à notre société, à ces obligations exigées par ce régime que l'être humain s'est imposé, je reste époustouflée, imobile jusqu'à m'endormir, là, ou jusqu'à que le soleil se lève, et avec cette même fascination, je regarde l'aurore, puis l'aube s'imposer sur la nuit, la lumière grandir au fil des minutes et je sens cette douce chaleur sur ma peau, sur mon visage, dans mes cheveux...

Samedi 30 mai 2009 à 19:32

... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... RIEN... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
 

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