lomedy

Déblatérations insensiques

Jeudi 11 juin 2009 à 19:46

J’aime écrire, tant de choses commencées et jamais achevées…C’est facile de commencer quelque chose, un article, une histoire, une expérience, un chemin, mais il est plus difficile de les finir. Sûrement par peur de ne plus les ressentir. Pas facile de tirer un trait sur quelques choses, une pensée par exemple n’est jamais vraiment finie, l’aboutissement d’un projet peut être source de fierté, mais c’est l’aboutissement d’une longue préparation. Or, tout le plaisir est dans cette préparation, et l’on veut souvent la faire durer. C’est comme quand on lit un livre passionnant, on a envie de continuer, de le lire tout le temps, de connaître la suite, mais quand on se rend compte qu’on arrive à la fin, on freine le rythme de lecture, on ne veut pas quitter cette atmosphère. La difficulté de finir quelque chose vient aussi du fait que la plupart des choses sont liés, qu’une pensée en entraîne une autre, qu’une question en entraîne des centaines d’autres et que dans cette recherche de réponse, il est dur de s’arrêter tant on se sent près du but (alors qu’on s’éloigne en fait, repoussés par d’autres questions). C’est pourquoi je ne pense pas finir cet article, non pas que je ne veuille pas de son achèvement, mais il entraîne tant d’autres raisonnements, tant d’interprétations, tant de complications certes délectables. Je me contenterai donc de partir dans ces quelques délectables potentielles fins à chaque relecture…
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Jeudi 11 juin 2009 à 19:33

Comment aborder une chose qui nous parait à l’avance si remarquable. Un moment à passer, d’une durée plus ou moins déterminée, qui possède une date plus ou moins prévue mais indéniablement imminente. Longuement et très intensément imaginé, inventé et réinventé ; comment peut-on l’aborder « pour de vrai » alors qu’on l’a auparavant tant idéalisé ? Et surtout comment la vivre sans être déçu ? Persiste t’il malgré nos rêves, une part de réalisme, de critique, persiste t’il la question « on verra » ? Soit l’évènement est planifié mais plus ou moins prévisible dans les faits, on s’imagine juste alors que ça promet d’être génial, l’éclate, l’apogée. Soit l’évènement est extrêmement prévisible (bien qu’il reste toujours une part d’inconnu, ce sont les « aléas du direct ») et dans ce cas, l’expérience nous dit que ça ne se passera pas comme prévu, mais l’espoir et le rêve persiste. Il y a aussi le cas où l’évènement est décrit par d’autres personnes enjouées qui en font un pamphlet l’idolâtrant, une apologie, ruinant le peu de réalisme qui nous restait…Nous vivons tous dans l’attente de quelque chose, et ce quelque chose nous promet à tous d’être superbe, bien que ce ne soit pas forcément le cas.

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Samedi 30 mai 2009 à 20:19

Bon ben puisque t'es pas la, jvais m'occuper toute seule avec un super long monologue !
alors tu préfères une histoire ou une blague ?
- euh une histoire, j'ai du mal à m'endormir le soir
- une histoire de princesse ?
- non de gros motard qui roulent en harley !
- oula euh... ok
alors c'est l'histoire d'un gros motard qui roulait en harley dans son manteau en cuir (vois le cliché) et puis il rencontre un mec en scooter
et il fait genre, "ouai t'es trop nul, c'est trop la honte de rouler en scout" et le mec lui dit "c'est la tehon de rouler en harley" alors le mec tout de cuir vêtu lui casse la gueule !
- oh ouai c'est trop bien Mélo ! tu racontes trop bien les histoires
puis un stop, il le grille
puis il décide d'aller boire une bière
et va dans un bar
il rentre dans le bar et commande une bière
il la boit, trouve qu'elle a un gout de pisse alors sort sans payer et roule super vachement vite avec sa moto
il écrase aussi un chat sur la route, mais ça, c'est un détail, certes croustillant et saignant (pauvre chat) destiné à faire pleurer les ames sensibles
et euh...
dans sa course pleine de sensations et de vitesse, il renverse une mémé et son caddie
oh zut alors, se dit-il, je m'arrête pour voir si elle va bien, ou je l'achève ?
il fit demi tour, et au moment ou...
...
tu dors ?
- non, continue ! c'est trop bien !!!!!
-ok
alors, au moment ou il s'apprêtait à l'achever de sang froid sous ses pneus lisses
un autre motard lui coupe la route
et l'arrête, mais comme il avait les pneus lisses, il se casse lamentablement la gueule ! alors le motard coupeur de route descend de son bolide trop bien (j'y connais rien mais il est trop bien !)
et dit d'une voix grave et sensuelle mais qui fait peur quand même "on n'écrase pas les mémé sur les passages cloutés, ça salit la route !
je me présente, SuperMotard, ami des motard et de la propreté du réseau routier ! ouaou !
et le harleyeur se relève et offre un verre à SuperMotard mais pas dans le bar de tout à l'heure ou la bière avait un gout de pisse parce que ça craint et en plus il avait même pas payé alors voila après quatre ou cinq verres de vodka (ben ouais faut bien se murger la gueule de temps en temps)
Super Motard prend congé Le harleyeur, se lève en titubant jusqu'a sa moto, tandis que super motard, lui, marchait comme si de rien n'était
il enfourcha sa monture trop gavé super class et prononça en guise d'adieu ce bref discours solennel : je m'en vais accomplir mon devoir, merci pour ces verres et prend garde à respecter la propreté à l'avenir !"
puis il démarre, avec ses 38294 chevaux (ce serai bien hein ??? ^^) a non ça c'était son compteur qui déconne
et puis tout d'un coup, le jeune scooteux de tout à l'heure le pousse, le harleyeur se recasse lamentablement la gueule (ouais il supporte pas l'alcool) et avec toute la bande de pote scooteux lui casse la gueule et pique la moto
triste histoire, triste fin, beaucoup de baston et heureusement, tu t'es déjà endormi
...
si t'ai arrivé jusque là, je te décerne la palme d'or mais t'as par l'air con avec une seule palme à la piscine !
peut-être une autre occasion se présentera pour gagner la deuxième palme !

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Samedi 30 mai 2009 à 20:13

 
Unique parmi tant d'autres. Il était là, m'accompagnant dans toutes les épreuves de la vie lycéenne, me réconfortant au creux de ma main lorsque j'écrivais, m'occupant, virevoltant alors que j'éprouvais un profond ennuis. Plutôt d'un aspect transparent d'extérieur, et d'une silhouette fine et simple, il n'en possédait pas moins un fond sombre, et noir. Il ne fallait pas se fier à ses courbes harmonieuses, en son fort intérieur se tenait un encre puissant et fort, agréable mais tranchant, précis mais autoritaire. Il était mon secrétaire, mon scribe (et c'est une bonne situation ça scribe !), mon greffier, mais aussi mon ami de part son ouverture d'esprit. A ses côtés, je pouvais exprimer ce que bon me semblait et même mal. Il ne me jugeait pas, acceptait mon avis sans rechigner, me laissant même à loisir, user de fautes d'orthographes et de grammaires, pourtant impardonnables. C'est alors que je suis encore dans le deuil, qu'un de ses semblable vient me saluer, flambant neuf. Aucune des morsures discrètes à son arrière, pas de rayures, pas d'écritures effacées par le temps et les expériences, seule une banale ressemblance ; sans les accroches cœurs qui faisait tout le charme de mon tendre amis. Le voila parti, plus de sang noir en son intérieur, mon regard se pose une dernière fois sur sa dépouille inerte et je me lève. Je ne prendrai pas un autre stylo, pas avant d'avoir fini son deuil.
 
 
Vous, professeurs qui m'accusez de ne plus écrire, foutez-moi la paix, je suis en deuil de mon stylo décédé, et vous en êtes en grande partie la cause.

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Samedi 30 mai 2009 à 20:07

Le grand n'importe quoi, tel une folie non refoulée, un instant de totale délire affirmé et surtout l'envie d'extérioriser cette folie, non pas pour s'en débarrasser mais pour la faire partager. Des termes inconnus, des visions absurdes, des attitudes anormale (ou immorale?). Des phrases dépourvues de tout sens et de toute logique, d'une puissante inutilité et cette passion exprimée absolument pas transmise. Juste des mots et des gestes, des faits et des attitudes qui prenne une drôle d'importance tandis qu'elle devraient être ignorées. Seul dans son trip, abandonné de tous mais tellement enjoué. Ainsi que ces mots sont appliqué au travers d'un écran, ne portant à première vue aucun intérêt, n'ayant au début que le but de me distraire, mais prenant peu à peu bien plus d'importance, allant jusqu'à susciter un sourire, décoché un regard, déclancher une profonde exaspération. Tandis que je suis perchée, non sous l'effet de quelques drogues illicites mais sous la drogue de la vie, je vogue à mes pensée illogiques et improbables. Assouvissant l'envie de m'exprimer, à mon aise, quoi que vous en, pensiez. Un texte bien rationnel pour un titre bien débile. Vais-je me permettre de divaguer sur un pot de fleur bleu qui a perdu sa souris et qui chante à travers la cuisine son éternelle déception sur l'air de la Carioca ? J'énonce ainsi son incrédibilité face aux couverts et aux assiettes fort bien ordonnés, tel des petits poids carnivores. L'aspect très animal de la scène annonce une grande boucherie, je vous l'accorde. Mais les poussins sont loin, tout comme les nains et leurs confrères sont couchés, ils ont la crève, je vous raconte pas. Tandis que je vous baratine, les œufs cuisent sur le barbecue et je n'ai toujours pas trouvé la fin de l'histoire. Par le regard défaits des lecteurs ayant tenu jusqu'ici, je remarque que certains ont totalement décrochés, ne suivant absolument plus le fil d'Arielle. Vous étiez entrain de lire les mots de la phrase précédente sans vraiment cherché de lien, en séparant limite chaque lettre de ses copines. Mais il a suffit de la phrase précédente pour retrouver, par fierté, la concentration nécessaire pour continuer, alors tout va très bien !

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