lomedy

Déblatérations insensiques

Dimanche 29 novembre 2009 à 22:35

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Pourquoi le désert ? Pourquoi vouloir le voir, pourquoi vouloir le arpenter ? D’une chaleur étouffante ou d‘un froid glacé et glaçant, un paysage vide. Quand je dis aux gens que je désire voir un désert, ils me répondent « mais il n’y a rien à voir ! Il y a rien ! » et je leur réponds « justement ». On parle du rien comme de quelque chose à fuir, de quelque chose de banal qu’il faut à tout pris éviter. Et si j’avais envie de voir le rien ! Le désert semble le plus s’en rapprocher mais il est bien loin du rien. Ce sont des milliards de dunes à perte de vue, composé d’un sable qui a son histoire ou de glace qui a sans nul doute ensevelis tout un monde. Je n’ai bien évidemment pas la prétention de vouloir découvrir l’histoire de ses grains ou de sortir de la glace tous les organismes prisonniers. Je souhaite juste être là, au milieu de nulle part, respirer ce qu’il est possible d’inspirer malgré les températures excessives. C’est ça oui, le désert est l’excès incarné, à commencer par les conditions météorologiques puis le paysage, trop identique, trop blanc ou trop de sable, et enfin trop de « rien ». J’ai envie de ressentir tout cela, de me poser en tailleur, sur une des dunes et de regarder à perte de vue, savourant l’extrême solitude.

Dimanche 20 septembre 2009 à 18:50

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On est sans cesse là, à courir après le temps, tentant de le rattraper, tant bien que mal. On ne cesse de nous répéter d’anticiper, toujours plus, qu’il vaut mieux être en avance…et plus on s’agrippe à ces principes, plus le temps passe plus vite, plus il semble s’accélérer et c’est le cycle infernale de la poursuite, toujours à la suite du temps, tentant de le rattraper, d’acquérir de l’avance sur lui. Vient alors la fatigue, écrasante, provenant d’un manque d’endurance dans cette course folle ; le temps, lui est bien entraîné. Alors on décide de s’arrêter, épuisé. Le temps, lui, ne s’est pas retourné et continu son sprint alors qu’on est arrêté sur le bas côté, essoufflé. On lâche tout, on laisse tout filer entre nos doigts, on craque, tandis que le temps continue de courir, toujours aussi vite puis un peu moins vite au fil du temps, comme un lièvre qui doit tirer un coureur d’endurance ou un appât destiné à être poursuivit ; mais on reste las, on l’ignore. C’est alors qu’il se met simplement à marcher, jusqu’à s’arrêter totalement. On est alors léthargique, comme comateux dans un monde parallèle où notre temps n’avance plus. Les minutes qui passent nous paraissent alors interminablement longue et ennuyeuse. Un dégoût général s’établie, une envie de rien, une lassitude insatiable accompagnée d’une fatigante paresse. L’observation de la société mouvante, encore dans la course toujours plus rapide de ce temps infernal nous fait apparaître notre décadence et la déception tout comme la solitude se mêlent aux autres ressentis. Pour décoller de cet état léthargique, c’est comme de démarrer en vélo. Un vélo arrêté avec une petite remorque que les lourdes minutes d’inactivités remplissent. Lorsque la volonté d’enfourcher à nouveau le véhicule afin de « rattraper le temps perdu » nous prend, il faut alors exercer une force considérable sur les pédales pour parvenir à tirer la remorque. On galère, on sue, on souffre mais peu à peu la remorque se vide et on reprend de la vitesse et c’est le moment choisi par le temps pour courir à nouveau. C’est alors repartie pour une course folle effrénée sur les routes de notre courte existence. Si l’on s’arrête fatigué sur le bord de la route, la remorque se remplie et il est d’autant plus difficile de repartir. Le temps ne devrait pas être poursuivit mais seulement nous accompagner et nous guider, dans une parfaite harmonie qu’il ne semble pas près de nous accorder.

Dimanche 20 septembre 2009 à 18:44

 
Tout est une histoire d’équilibre, la balance est omniprésente. Il n’y a pas de soleil sans pluie, pas de joie sans tristesse, pas de négatif sans positif. Les larmes sont la conséquence d’un bon moment passé : un soleil dans la vie qui a fait s’évaporer l’eau des chemins humides, formant des nuages qui finissent par se vider une fois l’anticyclone passé. Un anticyclone est toujours remplacé tôt ou tard par une dépression. La dépression serait la conséquence d’un bonheur passé. On s’est élevé dans le ciel, jusqu’à un paradis, une joie, un bonheur et pour maintenir l’équilibre, on descend alors dans la tristesse, le désarroi, la déprime et on se noie. Il faut alors choisir de remonter à la surface, où de toucher le fond, mais quoi qu’il en soit il faut souffrir ; soit en amplifiant son mal-être jusqu’à n’avoir rien à perdre, au fond de l’eau, être enfin totalement libre ; soit en se forçant à remonter jusqu’à la surface avant que l’on ait plus d’air et lutter pour ne pas couler de nouveau, se forcer donc à ne pas décoller non plus, afin de maintenir l’équilibre. Lorsque l’on monte très haut, la chute est vertigineuse et on retombera très bas. Lorsqu’on commence par couler, il faut alors faire quelques efforts, mais le décollage est imminent et prometteur. L’univers est régit par l’équilibre, à commencer par ses charges atomiques. Tout est fait pour retrouver finalement sa stabilité, pourquoi n’agirions nous pas en accord avec cette nature et faire nos choix en utilisant ce phénomène perpétuel ? Vivre en oscillant entre les deux pôles, en expérimentant tous les possibles ressentis de notre espèce, en étant victimes de sensations fortes ou survivre en restant au point d’origine, au point de neutralité sans explorer les extrêmes, sans être acteur de l’oscillation redondante. Voulez-vous choisir ?

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Dimanche 20 septembre 2009 à 18:35

 

 

Un jour tout a changer, un regard j’ai croisé
Ma vie s’est arrêter, une pause s’est crée
Dans cette turbulence, putain quand j’y repense
Au milieu de la violence, est arrivée ma paix

 

 

Produit inconnu, ton charme m’a poussé
Malgré ce qu’on m’a dit, que la drogue c’est mauvais
J’ai goûté à tes lèvres un soir, j’ai été Ève
Qui t’as enlacé, et tout de suite j’ai craqué

 

 

Ceci est une déclaration de dépendance
Danse, danse, dans ce rêve immense
Je préfère la paix a toutes les violences
Et je me rend tellement compte de ma chance
C’est ma déclaration de dépendance

 

 

Cette grand’ sensation de bien être éprouvé
Une envie d’en reprendre, à nouveau te toucher
Ma main contre ta main, m’est venu ce refrain
Je n’ peux plus m’en passer, dépendante à jamais

 

 

Puis j’ai connu le manque
Te savoir loin de moi
Pas de fix‘, de l’attente
La souffrance et l’émoi…

 

 

Ceci est une déclaration de dépendance
Danse, danse, dans ce rêve immense
Je préfère la paix a toutes les violences
Et je me rend tellement compte de ma chance
C’est ma déclaration de dépendance

Au milieu des nuages, en plein dans un orage
Tu m’as appris à vivre, de bonheur je suis ivre
Coup de foudre éternel, dans tes bras je chancelle
Ton regard dans le mien, mon âme t’appartient


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Samedi 1er août 2009 à 20:14

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De passage quelque part, dans un lieu, dans une atmosphère, dans un espace virtuel. Sans déranger, on ne fait que passer, qu’un bref instant, sans influencer le présent, sans intervenir. On passe juste pour regarder, contempler, juger intérieurement mais on ne laisse aucune marque. Ce bref passage ne parait pas avoir eu d’influence sur le lieu, l’atmosphère ou l’action mais modifie simplement le passant. C’est-ce qui est passé qui agi sur le passant, ce que le passant a vu dans ce qu’il a passé dans le passé le change et le fait passer d’une opinion à l’autre, d’une perception à un jugement. C’est appréciable de passer, de se nourrir sans que personne ne le remarque pendant un bref instant puis de partir, emplie de nouveauté, n’est-ce pas ? Qu’en penses-tu toi lecteur, passant présent qui ne tardera pas à partir parce que ce n’est qu’un passage. Est-ce que ce passage du passé va te faire passer à nouveau ici par curiosité et va te faire passer d’une idée à l’autre jusqu’à ce que tu repasses par ici, que tu repasses pour défroisser tes idées qui te sont venu en passant, dans le passé, lire cet article de date dépassée qui doit sans doute te dépasser puisque tu ne fais que passer. Au passage, passe-moi un ballon et je te ferai une passe pour te remercier de tes passages sages mais un peu trop passifs. Passons, je m’en vais de ce pas, pour ne pas passer pour une passeuse de jeux de mots qui passe et repasse. Repasse quand tu veux, tu es le bienvenu, passant.

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