Il était une fois une polonaise frisée qui partait en concert dans le sud de la France. Pour ce faire, elle dû prendre le train (qu'elle faillit louper à cause des trams, mais c'est une autre histoire). Une fois installée dans le train, il roula roula très vite sur ses rails, la pluie lui giflant les vitres, mais cela n'empêchait pas le train d'avancer (on pourrait même croire qu'il aimait ça le coquin). C'est alors que notre coquin-train freina de toutes ses forces car sur la voie, à cause d'un obstacle, il s'arrêta ! Il s'agissait du suicide d'un arbre, couché sur les voies, attristé par la tempête et le désastre écologique de sa pauvre mère la Terre. Il s'était donc couché là, en attendant qu'un train passe, et un train passa et le percute de plein fouet (Vraiment coquin ce train). Alors la petite poloniaise attendit, avec les autres passagers, des nouvelles de ce pauvre arbre. Était-il mort ? Avait-il fait bobo au train-coquin-qui-aime-trop-ca-oh-oui ? Elle attendait, sagement à sa place de savoir si le train repartirai...et dans combien de temps....
lomedy
Déblatérations insensiques
Samedi 13 juillet 2019 à 21:54
Ses lèvres qui veulent embrasser, qui veulent sourire, qui veulent aimer..
Un goût sulfureux et une légère tension ardente
Une langue douce et agile de caresse
Une bouche impatiente de prononcer ses mots
C'est alors qu'une voix, timide et légère
Franchit la porte de cette bouche avide
Tournant dans le palais, son timbre doux s'effile et fuit
A travers ton émail, si fragile
Je regarde tes lèvres, je veux les rencontrer
En apprécier leur goût et leur texture
Tes dents, parfois, les caresses tendrement
Avant que ta langue ne vienne les humecter
Laisse-moi visiter l'autel de tes mots
Pour les sentir mieux que je ne les entends
Pouvoir les cueillir avant qu'ils ne soient prononcés
Que le contact de nos chairs partagent leurs tensions
Tel un courant de frissons qu'on ne peut définir
La douce caresse de ma langue contre la tienne
Me fera te comprendre, m'aide à te ressentir
Comme le catalyseur d'émotions dévoilées
Samedi 13 juillet 2019 à 21:26
Fiction, friction, quand l'imaginaire se frotte au réel, réveries spontannées dont les acteurs sont des personnages réels. Créer des situations, imaginer les réactions..et la sienne. S'en amuser, s'en emporter, laisser diffuser les émotions générées. C'est tellement bon de ressentir. L'origine de ses émotions sont parfois fabriquées mais elles, sont bel et bien réelles, intenses et physiques. S'amuser à être au plus près de ce que l'on ressent, de ce qui se passe dans le corps. D'écrire l'infinie complexité de la moindre parcelle de son être. Frisson, tiraillement, chaleur, tremblement, contraction, détente, fourmillement, embourbement. Je me sens comme une bombe à retardement de ressentis, de désir, prêt à s'abattre sur le premier qui m'en donnera et qui sera à même de l'acceuillir et de ressentir pleinement.
Vendredi 15 mai 2015 à 21:51
Affligée par la lassitude du monde
Les gens pressés ne perdent pas une seconde
Ils se plaignent de la misère de leur vie
Rêvent de fuites vers d'autres paradis
Enfermés dans leur monde, piège du quotidien
Ils n'osent pas franchir les barrière du demain
Planifiée, leur vie est calculée
Pas un instant, ne sera gâché.
Mais ils brûlent, leur liberté se consume !
La beauté leur passe sous le nez
Dans leur courses, ils se noient, ils s'étouffent
Regardez juste le soleil briller
Se cacher derrière des complaintes
Déresponsabiliser ses craintes
Feindre de ne pouvoir rien faire
Le choix, oserez-vous le faire ?
Il n'y a pas d'interdit, que l'envie
Le courage d'affronter ses défis
Arrêtez les excuses, les victimes qui accusent
Agis ou accepte mais assume tes gestes
Ne t'enferme pas dans du "c'est comme ça", ta vie t'appartient, ne tiens qu'à toi de changer les choses. N'apprends pas trop à accuser les coups, ne courbe pas trop l'échine devant l'injustice. Observe, apprends, regarde, comprends ; ne parle pas trop quand tu peux écouter. Ne crois pas savoir, toujours reste aux aguets. L'expérience est la meilleure des connaissances.
Samedi 2 mai 2015 à 15:40
Le conflit con flippant continuellement fliqué, fulgurant de complications fugaces et follement coordonné de combats bas et filés de fougue futile. Il constitue une fillature continue et foisonne de conneries finies créant des fabulations cocasses.
Manie de murmurer mon âme magnanime
Elle m'amuse et m'emmerde en mon armure amer
Mes moments de mal-être, de mouvements m'animent
En masquant même les marques d'amour et de misère.
Manie de murmurer mon âme magnanime
Elle m'amuse et m'emmerde en mon armure amer
Mes moments de mal-être, de mouvements m'animent
En masquant même les marques d'amour et de misère.