lomedy

Déblatérations insensiques

Vendredi 17 août 2012 à 8:21

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Humaine parmis les autres dans la société,
je n'ai rien de plus, rien de moins,
je suis simplement un individu qui ne compte pas.

Je suis Madame Personne, personne ne me connais et je ne connais personne.

Je vis une vie, la routine, 
solitude, habitude, personne ne me sonne. 
Père sonné, mère aveugle, 
loin de moi, de ma vie en somme. 
Obnubilée par ma misérable petite vie, 
je rentre à mon logis pour n'y rejoindre personne. 
Décoration banale, mobilier commun, 
rien d'original, je me contente de rien. 
À force d'être invisible, de ne pas exister, 
mis à part pour moi-même et encore j'en ai assez. 
La colère me ronge, la tristesse, le mensonge ; 
mais il n'y a rien de grave, je suis juste comme tout le monde.
Être une personne comme tout le monde ; être comme tout le monde, Personne. 

Ne pas avoir de valeur, ni morales, ni pour quelqu'un. 
N'être qu'un Être physique, seul et sans importance. 
Importer le dénit et n'exporter que dalle. 
Payer ses impots pour penser Être aux yeux de ces pédales. 
Se sentir pot de fleur, papier paint ou nuage, 
n'intéresser personne pas même les coquillages. 
Je suis Madame Personne, je subis les outrages, 
de n'être rien en somme dans tout ce paysage. 
Je me sens seule et inutile et j'en ai marre de voir personne. 
Je brois du noir, idées stupides, ma vie en miette m'empoisonne.

Lundi 18 juin 2012 à 10:41

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     Le bip-bip régulier d'une machine dans le tram, semblable à un coeur qui bat. La machine-tram est en vie, son bip-bip-moteur-vital est branché à un oscillogramme pour vérifier son bon fonctionnement pour le transport de tous, ou plutôt au contraire, de son anomalie.
     Si ce tram mourait ce soir...nous serions bloqués dedans, dans un malheur électrique, où l'automatisation a pris le monopole sur la mécanique ; pris au piège par l'évolution.  Mais non, ils ont tout prévu, nous pourrons nous enfuir, en cassant les vitres rendus moins facilement cassable, pour nous protéger du monde extérieur soit disant plus dangereux que le havre de paix électronique intérieur.
     Un tram qui vieillit, une machine qui perd le contrôle, à réparer si possible, sinon à détruire ou à laisser mourir, comme mamie qui a le cerveau qui a vieilli et qu'on ne sait réparer car la machine humaine n'est pas de notre entière confection. L'Homme traite la machine, à l'égal de lui-même.
     Ce n'est que le bip-bip d'une borne pour valider notre titre de transport, pour être en règle, qui présente une anomalie, qui appelle au secours pour être soignée, ou une rébellion contre le contrôle... Alors tout va bien ?

Lundi 18 juin 2012 à 10:33

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      Je suis comme un arbre. Après la pluie, les gouttes restées piégées dans mes boucles tombent doucement, en glissant avec grâce le long de mes cheveux pour venir former des cercles humides, plus bas, sur une surface plane pouvant les accueillir. Elles tombent avec douceur, comme en apesanteur et s'étalent en jolies formes sur mon jean, laissant une tache semblable à de l'encre éphémère. J'écris l'histoire de la pluie sur mon pantalon à l'aide de mes cheveux mouillés. Une histoire qui restera secrète et s'effacera par la chaleur de ma peau, au parfait inverse de l'encre invisible qui garde à jamais des secrets se révélant sous la chaleur. Sur mon jean, un vrai secret qui se répète à chaque averse mais que personne ne lira.

Vendredi 13 janvier 2012 à 3:52

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     La vie est une entreprise. On la gère comme on peut, avec plus ou moins de stratégie, malgré la crise et l'inflation. Le bonheur coûte cher. Chercher à la diriger, à gérer toutes les parcelles de notre existence, tous les services de notre entreprise. Mais il est parfois indispensable de délaisser, à d'autres responsables (qu'il faut cependant surveiller),  des choses ou des personnes de confiances, nous rendant service pour alléger notre tâche, cherchant à nous satisfaire au mieux, pour nous faire plaisir et pour garder sa place, pour avoir une prime ou monter en grade dans notre vie, notre considération. Pour agir au mieux, au sein de notre œuvre que constitue l'édifice construit par le temps et l'expérience, par les échanges avec les autres entreprises, et bien sûr, toujours, l'enrichissement.
    Notre entreprise se doit d'être lucrative. L'argent de nos vies se manifeste par l'acquisition d'expériences, de découvertes et de pratiques, nouvelles ou non (initiation ou perfectionnement). Ces gens qui nous aide, pendant qu'on se construit, des êtres ayant un emploi dans nos vies, pour s'alimenter dans la leur. L'impacte qu'ils ont dans notre entreprise doit être clairement défini, par nous, dans un commun accord, de manière claire, sans une ambiguïté susceptible de générer une mascarade, une trahison amenant à la faillite de notre vie ou d'une parcelle de celle-ci.

     Parfois, faute de connaissance, faute de force ou de temps, faute d'attention nécessaire, nous sommes même obligé de sous-traiter des services de la boite, besoin qu'on s'occupe de certaines choses à notre place, sans cependant baisser notre garde. La vie, le rythme de la société, nous pousse à sous-traiter certaines actions à d'autres entreprises plus compétentes, plus enclin à nous aider. Ces services là ne sont plus vraiment de notre ressort, on peut juste observer les résultats obtenus, la pertinence des rendements et la qualité du travail accompli, à court, moyen et long terme et il faut payer pour y avoir accès. Il tient alors à nous, une fois la tâche accomplie si il faut ou non, changer de sous-traitant. On se retrouve alors seulement juge et spectateur, non plus acteur de parcelles de notre vie. On commente l'aboutissement qui n'est pas notre, comme le client d'un coiffeur ne peut juger de sa coupe que lorsqu'elle est finie, impuissant, maître de la demande mais non du résultat final, et si le service est mal rendu, le mal est fait, il est trop tard.
     Nous, grand PDG de notre vie, nous ne pouvons tout gérer, en tout cas pas si l'entreprise est de grande ampleur, emplie de nombreuses parcelles diverses. Tellement de choses ne dépendent pas que de nous, mais il ne tient qu'à nous de savoir les diriger, de savoir ce que l'on veut pour soumettre à nos employés des directives claires et de savoir les rémunérer en conséquence, pour les encourager à fournir, pour nous comme pour eu, un travail satisfaisant.

     Nous grandissons tous et par conséquent, notre entreprise grandis également. Nous passons de T.P.E. à P.M.E. jusqu’aux grandes multinationales, parce que pour ne pas couler, il nous est inévitable de devoir s'améliorer et innover. Plus nous grandissons, plus nous avons de collaborateurs ayant un impact relativement important au sein de l'œuvre, notre entourage est inévitablement impliqué dans notre enrichissement personnel, à l'échelle que nous décidons. La terre est un puzzle de milliers d'entreprises, imbriquées les unes dans les autres, aux activités variables mais les unes ont nécessairement besoin des autres. Des individus occupant un emploi dans une entreprise, pour s'enrichir et avoir les ressources nécessaires pour créer, améliorer et gérer leur propre vie. Le monde se complète, avec des atouts différents, des ressources différentes, et certaines personnes possèdent une meilleure stratégie que d'autres, une meilleure expérience dans leur domaine de prédilection et ont une vie semblant plus "abouti", plus "grande", avec plus d'ampleur et inévitablement plus d'impact sur d'autres vies, d'autres entreprises.

     L'essentiel est de se construire une entreprise à notre gout, une vie qui nous convient au mieux, avec l'impact le plus positif possible, un rendement qui nous satisfasse et un enrichissement correcte permettant l'épanouissement nécessaire. Ne pas oublier qu'on est, qu'on l'accepte ou non, PDG, directeur, maître de nos vies.

Mardi 29 novembre 2011 à 23:00

     Ton silence...j'ai peur de ton silence. Il semble tellement plein, emplie de pensées muettes, de jugements cachés, d'observations secrêtes. Un silence qui en dit long sans ne rien dire du tout. Ou est-ce que c'est moi qui remplie ce silence ; doux, calme, seulement égale à lui-même. Est-ce moi qui l'emplie de mes interrogations incessantes, je lui hurle mes peurs, je lui cris mes angoisses, je le salie d'idées malsaines alors qu'il n'est que là, dans toute sa splendeur, dans toute sa beauté. C'est un silence gentil que mon esprit se refuse d'adopter, il se débat pour s'en défaire, se torture pour le décrypter, se tue à tenter de le comprendre. STOP ! Reste là gentil silence, laisse-moi caresser ta simplicité, observer ta beauté, sentir ta tranquilité.
     Une fois cette leçon apprise, à moi de me taire et de laisser place...au silence.

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